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sept
Premier sommet.Auteur : ChristopheDDéjà plus de 4 mois que le dos revit.Je profite de vacances pour aller marcher un peu à la montagne du côté de la Vanoise ; Pralognan, pour être plus précis. Il s’agit du Petit Mont Blanc: Voici la suite : A partir du jour d’arrivée (14 août, il me semble), l’objectif était d’atteindre le sommet depuis Pralognan soit 1250m de dénivelé positif (et donc autant de négatif bien sûr). Un objectif assez facile pour un marcheur régulier sans parler des vrais sportifs. J’en ai même vu deux, monter le sentier raide où j’étais, faire l’ascension en courant. Déprimant ! Quelques promenades pour se dérouiller (et oui, ça na pas fonctionné depuis des années, faut remettre la machine en route), Tristan (mon premier fils) qui a 4 ans s’avère être un redoutable marcheur. il a même tenu 6 heures pendant une longue rando. J’en profite pour tester mes sacs à dos car il me faut trouver celui qui me permettra de marcher sans que ce denier me fasse souffrir du dos. Les deux de 50 et 65 litres que j’ai sont OK mais les petits, qui n’ont pas de structure suffisamment rigide dans le dos, créent un point qui appuie pile au mauvais endroit. Donc petit sac à dos à trouver et rando à la journée avec un sac de …. 50 litres ! Au bout d’une grosse dizaine de jours et très peu d’entrainement pour cause de météo très pluvieuse, la fin du séjour arrive à grand pas et je m’aperçois de plusieurs choses : mes chaussures sont inadaptées (super pour la rando en colline ou plaine mais pas pour la haute montagne), les muscles se réveillent et deviennent douloureux (j’en reparlerait à la fin aussi), et il va falloir faire le tri dans le sac pour virer des kilos. L’avantage de partir tard en vacances, c’est que les magasins dans les stations bradent le matériel “été” pour faire place au matos “hiver”. Pour les non-habitués, on peut toujours y faire de bonnes affaires et trouver du matériel moins cher que dans certaines grandes chaines de magasin de sport. J’achète donc souvent mon matériel “hiver” au printemps dans les stations de ski et le matos “été” à la fin de l’été. L’occasion m’a donc été offerte de racheter des vrais chaussures de grande randonnée prévues pour la haute montagne (Millet Explorer pour les connaisseurs). Petit rodage des chaussures pour les “casser” et les transformer en chausson confortables et pas en usine à ampoules. la météo s’améliore et je décide que LA date sera le 22 août. le 22/08 : réveil à 7H00, le sac est presque prêt. Il n’y manque que la boisson énergétique et les vêtements que je mets toujours au dernier moment en fonction de la météo prévue. Depuis 2 jours je scrutais la feuille affichée dans la ville, et elle annonçait du beau temps avec, peut-être, quelques nuages mais pas d’eau. On fait donc dans le simple : tee-shirt respirant, polaire respirante et blouson coupe vent (les fameuses 3 couches si chères aux randonneurs). Couple d’œil sur le thermomètre : 5°C ! Ca caille donc j’ajoute un caleçon long en polaire sous le pantalon léger (je ne sais pas pourquoi mais je suis frileux depuis l’opération). Il existe 3 itinéraires différents pour accéder a sommet avec 3 niveaux de difficulté. J’abandonne le super difficile (pour moi) pour prendre le difficile à la montée (qui est d’ailleurs déconseillé à la descente) avec un retour par le chemin facile. Et je vais m’apercevoir d’une erreur de “logistique” qui ne me serait jamais arrivée il y a quelques années : je n’ai prit que 4 barres de céréales en plus de mon plat du midi. Elles sont consommées en 2 heures. La boisson énergétique permet d’avoir un surplus d’énergie. Col du Mône : plus que 144 m ! J’en chie ! La température à chuté : plus que 10°C. Je remet la polaire puis le blouson car le vent se lève et souffle de plus ne plus fort. Un peu de chaleur, on picole et c’est reparti. J’ai la hargne. J’ai plus de jus mais le fait de pouvoir reporter un sac à dos et refaire de la rando me donne suffisament de force pour continuer. 14H30 : CA Y EST, je suis au sommet. Ca peut parraitre rien pour un gars du coin dont le fils de 8 ans peut le faire 2 fois dans la journée mais c’est une grande émotion pour moi 4 mois et 3 jours après l’opération. J’ai une pensée pour les 2 chirurgiens, l’orthopédiste et le neurochirurgien, et les infirmières. On m’a interdit tous les sports que je préfèrait (hockey, snowboard, surf, etc…), alors je me venge autrement. Le Mont Blanc est toujours là mais sous les nuages : La table d’orientation marque le sommet du Petit Mont Blanc : J’en profite, je savoure chaque seconde passée au sommet et je tourne plusieurs fois sur moi même pour admirer cette vue magnifique. 14H36 : la température à encore chuté, plus que 8,7°C : Le sentier du retour est beaucoup plus maussade que celui que j’ai emrunté pour l’ascension. Il est aussi plus long. J’arrive vers 18H30. Plus de 8 heures de marche, en comptant les pauses. Je n’ai pas cherché le chrono, je voulais juste y arriver. Depuis j’ai de fortes douleurs musculaires entre la mi-cuisse et les genoux. Muscles qui se recontruisent ou autre chose? Je ne sais pas mais parfois la douleur est insupportable et elle est encore présente aujourd’hui. J’ai profité d’un passage sur l’ile d’Oléron pour faire une marche d’entrainement : 35km en un peu plus de 6H. Quand les muscles sont chauds, la douleur s’estompe. Je suis rentré avec plein de souvenirs et une autre promesse : un jour, ça sera le Grand Mont Blanc ! Bravo pour votre patience.
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Une réponse pour"Premier sommet."
Je vois que tu as craqué aussi avec le blog !
Je ne connaissais pas ce sommet.
Régis
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