Bon au dernière nouvelles with la banquière au téléphone, il y a un retard de quelques jours pour la livraison de my pognon pour tout boucler. :-(
Je reste zen, 2 Valium et au dodo.
“Normalement” (parce que là, plus rien m’étonne) c’est bon d’ici la fin de la semaine (mais trop court pour aller chercher tout le matos qui manque, c’est à dire pas grand chose) ou début de semaine prochaine ; et adieu le départ le 1er février (fait chier, fait chier, fait chier !!! Ça tombait un jour que je sentait bien).
Heureusement, dans mon planning, j’avais prévu 2 semaines “fusibles”. C’est à dire que je m’accorde MAXIMUM 15 jours de retard pour le départ. Après, ça fout une zone terrible et à moins d’avoir des conditions de froid intense, il faudra repousser d’un an le projet ET ÇA J’EN AI PAS ENVIE DU TOUT !.

Ça fait deux ans (à quelques mois près) que j’ai ce projet,
Ça fait deux ans que je m’entraine énormément (comme un malade d’après mes voisin(e)s que ça fait toujours rire de voir passer la pulka dans les rues à 3 heures du matin). Que je me colle plusieurs dizaines de kilomètres dans les jambes par semaine (jusqu’à 73 en une seul journée et plusieurs fois 60km en une journée aussi).
Ça fait 2 ans ……. que je dois bien faire chier tout un tas de gens connu ou inconnu pour ce projet à la con.
Ça fait deux ans que les internautes de passages se demandent ce qu’il se passe (je vous rassure, moi aussi !).
Depuis 2 ans j’ai fait tellement d’exercice que j’ai le droit de courir (ce qui était interdit au départ), que je coupe du bois et soulèves des billes de 40 à 50 kg sans aucunes douleurs alors que la limite était 15kg.
Mon corps devient plus fort chaque jour (non, Hulk, c’est pas pour tout de suite) et je retrouve les sensations de perceptions de mon corps et de mon environnement que j’avais perdues depuis des années.
Le physique est pas au top, mais pas loin. Le mental est stressé entre la banquière qui tarde et la date qui avance.
La question la plus en suspend concernait la garde de mes enfants (oui c’est moi qui les amène et va les chercher à l’école, ça a du bon d’avoir son boulot chez soi) pendant le trajet. En deux coups de téléphones aux MAMIES, tout s’est réglé.

Donc ZEN, mais plus que deux ou 3 bricoles et je saute dans le premier train pour Banyuls.