Ça fait plus de 3 ans que je me bouffe des machins de la famille des benzodiazépine pour soigner deux choses :
- principal effet : relaxer le bonhomme suite au stress du dos, de l’avenir - quand un médecin te montre un fauteuil roulant en te disant “si tu continue, voilà ta nouvelle voiture !” - c’est pas évident de rester zen.
- effet kiss cool : accessoirement ce médoc “détend” aussi les muscle ce qui m’était presque vital pour éviter de trop souffrir.

En lisant la notice : pas de prescription de plus de 8 à 12 semaines. Oh, je crois qu’on a dépassé là ! :-(


Malheureusement, le plus dur est le sevrage. Et il est d’autant plus dur que le traitement a été long. Et j’en chie encore !
J’ai déjà diminué depuis près d’un an la dose de 33% (2 comprimés par jour au lieu de 3) mais depuis je n’arrive pas à descendre en dessous (et c’est pas faute d’avoir essayé).

Alors je continue d’essayer et invariablement les mêmes phénomènes reviennent : perte de sensibilité aux doigts et aux pieds, fourmis dans les doigts, irritabilité (très très chaud à contrôler), stress (ben voyons !), etc….

Bizarrement, les seuls endroit ou j’arrive à m’en passer un peu c’est lorsque je fais une rando ou une sortie très occupante de plusieurs jours. Le meilleur exemple est la finale du championnat d’Europe de dragsters en septembre dernier en Angleterre ou je n’ai pris qu’UN SEUL cachet et c’était au bout de 3 jours et demi sur les 4 prévus.

J’ai fouiné sur des forums sur internet pour voir comment d’autres avaient géré leur sevrage, et bien c’est pas super joyeux (nombreuses hospitalisations et j’en passe). Quelle belle MER.. mais j’avais pas le choix.
Un lueur est venu de deux forums ou des gens ont réussi à se sevrer en faisant des randos, étonnant, non ?

J’ai plus qu’à espérer que ces “bouffe vie” me foute enfin la paix pendant ma balade hivernale. Le fait d’être 2 mois quasiment tout seul, avec mon inconscient et mon subconscient me permettrons peut-être de pouvoir jeter les boites à la fin et pousser un gros OUF ! (il viendra de loin celui-là).

On y croit, J’y crois, y a plu qu’à (espérer) ! ;-)

M’enfin en ce moment c’est le Téléthon, de quoi je me plains !