Le trajet se précise de plus en plus.
Si je veux pouvoir m’octroyer des jours de repos intermédiaires, il faut que j’arrive à tenir une moyenne de plus de 15km par jour. Facile sur la terre en été (entre 2 et 3 heures sur le plat, un peu plus en montagne), cette distance devient beaucoup plus longue à effectuer en hiver, dans la neige et la montagne. J’ai pu m’en rendre compte dans le Vercors, ou après un long moment de marche, je pensais avoir fait 6 ou 7 kilomètres alors que je n’en avais fait que … 3 !!!

L’étalage des cartes fout un bordel pas possible dans le salon. Je sais, on peut aussi le faire sur le net mais j’aime bien les versions “papier” qui ne donnent pas mal aux yeux après des heures de lecture (à part une migraine à observer les courbes de dénivelé). :-)
Je possédais déjà l’intégralité des cartes du GR 10 des Pyrénées, mais il m’a fallu en prendre des plus récentes pour voir les modifications qui ont été faites sur le parcours et pour avoir aussi le quadrillage utile au positionnement par GPS.

A ce jour, je ne sais toujours pas quoi utiliser comme skis. Les skis de rando (genre skis alpins avec chaussures rigides) semblent être un bon choix mais les chaussures ne supporteront pas la marche. L’autre option que je viens de voir est d’utiliser des skis de rando nordique comme les Fischer Outtabounds Crown ou Boundless Crown.

Les Outtabounds :
Fischer Outtabounds Crown

Les Boundless :
Fischer Boundless Crown

Ces skis sont presque aussi larges que des skis alpins. Les fixations et les chaussures de rando nordique sont plus souples mais il y a aussi un risque de casse de la chaussure en l’utilisant comme chaussure de marche.
Côté chaussures, faute de trouver un système plus adapté, je reste pour l’instant sur la coque rigide en matériaux composites fixée sur le ski dans laquelle la chaussure de marche vient rentrer par l’arrière. Ensuite une ou deux lanières permettrons de fermer la coque et d’avoir un ensemble suffisamment rigide pour affronter les descentes.
Reste le choix du ski et des fixations. Mon cher compagnon de bêtises mécaniques spécialisé dans les matériaux composites m’a indiqué que l’un comme l’autre ne lui posait pas de soucis d’adaptation. Merci Sylvain de supporter mes 10 idées à la seconde, mes dessins à 2 balles et d’en sortir des pièces absolument magnifiques ! ;-)
On a même (enfin, “j’ai”, comme toutes les idées à la con) ressortit l’idée de n’utiliser qu’une plaque sur laquelle vient se sangler la chaussure. Comme ceci :
Fixations Berwyn
Rigidité latérale nulle en descente malgré les Millet Alpinist, donc encore une idée à la … (vous commencez à connaitre) !

A propos de Sylvain, on a commencé à élaborer un nouveau chariot pour la pulka. l’actuel en métal est trop lourd ; les grandes roues avants directionnelles sont très bien mais trop fines pour la boue ou la neige ou elles vont s’enterrer invariablement (je rappelle que ce sont des roues avant de poussettes “3 roues” avec roue avant directionnelle). Le nouveau châssis sera en alu et matériaux composites (fibres, Kevlar, carbone, le choix n’est pas encore fixé), voire en matériaux composites seul. C ‘est le seul moyen de compenser le poids des nouvelles roues avants (qui sont celles qui sont déjà à l’arrière) :
Roue chariot
Ces roues sont pratiques car larges, gonflables à volonté et résistantes, mais lourdes. Si vous en connaissez des équivalentes plus légères, je suis preneur. J’emporterais une micro pompe à vélo ainsi que 2 bombes anti-crevaison pour VTT (trouvables chez Décathlon et bien plus petites qu’une bombe pour voiture).

Ca avance, ça avance ! ;-)