On reprend un peu l’exercice !
Après un peu de repos (déballage de cartons surtout), j’ai repris les marches de nuit.
Pourquoi la nuit ? Bonne question !!
La nuit il fait plus froid, il y a moins de monde et surtout moins de repaires visuels pour s’orienter. De plus je ne connais pas encore ma nouvelle région d’habitation. Je ne me fie donc qu’à la carte, à la boussole et au GPS. Un bon entrainement, car dans les paysages enneigés, la neige fait disparaitre plein d’informations et de repaires. Le brouillard également. Je profite donc pour “naviguer aux instruments” un peu comme en aviation.
C’est surtout que l’outil GPS en rando est très récent pour moi (j’étais plutôt carte + boussole). Les plateaux enneigés ont eu raison de mes réticences.
Une autre fonction utile du GPS est sa capacité à indiquer la vitesse du marcheur. J’en ai profité pour faire 2 randos de 30 km à une vitesse supérieure à 7 km/h histoire de forcer un peu. L’effort devient plus important mais ne reste toujours pas comparable au ski de rando + pulka à tracter. Il existe des ski à roues, je penche m’orienter un peu vers cette voie avec la pulka sur son chariot pour avoir des conditions qui “ressemblent” un peu aux conditions hivernales.
Si tout se passe bien, je pars fin mars en Norvège en auto. J’ai commencé à étudier un parcours simple pour tester le matériel dans des conditions plus froides (j’espère).
Si la neige se maintient encore, un séjour dans le Jura début avril est au programme aussi.
2 réponses pour"Et ça continue !"
Salut,
je prévois d’effectuer la GTJ cet hiver: en raquettes (je ne sais pas skier) et avec un pulka. Par contre j’aurai voulu avoir qulques infos sur le terrain comme tu as déjà dû le pratiquer. Dans quel coin t’es-tu entraîné ?
En effet, lorsque le sentier indique qu’il emprunte une route, celle-ci est-elle enneigée et fermée à la circulation ou bien est-ce une partie que l’on doit effectuer à pied: auquel cas cela pose un problème avec la pulka. Je ne l’ai d’ailleurs jamais utilisé encore et j’aurai voulu savoir comment procéder pour passer une route par exemple. Est-ce qu’on peut la trainer dessus ?
J’en profite pour te demander si le GPS est vraiement indispensable. J’ai vu que tu l’avais adopté. Personellement je suis resté à la carte, boussole et altismètre, mais il est vrai qu’en cas de brouillard…
Je projette aussi de faire les hauts plateaux du vercors en suivant. Je n’aurai pas de problème avec l’enneigement je pense, peut-être juste avec l’orientation en cas de brouillard…
Hello
Je me suis entrainé dans le Vercors et dans le Loiret.
Pour les routes fermées ou non, ça dépend de l’enneigement. Difficile à savoir à l’avance. Quand c’est goudronné et que j’ai juste une route à traverser, je passe dessus avec la pulka (c’est les patins dessous qui prennent mais on peu les changer). Quand c’est plus long, j’ai un chariot sur lequel je colle la pulka.
A l’usage, et surtout dans la neige, le GPS est INDISPENSABLE (c’est mon avis). Sur de grands plateaux, c’est assez difficile avec la neige qui gomme les reliefs de savoir EXACTEMENT où on est.
Une carte et une boussole en plein brouillard ou tempête peuvent te faire louper un refuge en passant à 50m à côté. Grâce à sa précision, le GPS te permet de ne pas le manquer. Ça peut paraitre anodin, mais si tu es complètement perdu dans une tempête, dans le froid et que tu comptes sur ce refuge pour pouvoir vraiment te reposer au chaud, ça serait dommage de passer à côté (et peut-être même périlleux !).
Un modèle de base qui te donne juste ta position est suffisant pour pas mal de balades.
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