Avec les grosse chaleurs qui sont là, j’ai repris les entrainements nocturnes.
Quoique samedi dernier, la « balade » était de 78km de VTT en partant l’après-midi par 32°C pour finir vers 22H00 et 27°C. Les deux phares du VTT (1200 lumens pour le principal et 300 lumens pour l’éclairage proche et large) et la lampe frontale puissante (400 lumens), très utile pour anticiper les virages, permettent de de rouler sur des chemins larges ou des sentiers étroits en voyant très bien.
Le soucis vient de mon parcours d’entrainement qui fait le tour de plusieurs étangs. Après une chaude journée, la brume apparait, limite la vitesse et le vent rend certains passage très frais (ça caille !!).
Le vélo atteint déjà ses 800 bornes.

Les essais de course à pied sur route ne sont pas concluants. Les muscles du dos ont fondu et les impacts sur le bitume secouent trop les lombaires. Je vais essayer un petit trail sur terrain souple cette semaine pour voir si ça peut aller histoire de compléter les activités sportives.

Pendant ce temps (à Vera Cruz ! :-D ), j’essaye de gérer cette saloperie de diabète. Ca se passe, bien que j’ai eu des coups de pompe lors d’efforts intenses par manque de carburant. J’augmente petit à petit les glucides en en rajoutant un peu plus dans mes préparations de boisson isotonique et en prenant des gels énergétiques pour éviter la « panne sèche ». Le soucis est de ne pas tomber dans l’hyperglycémie et c’est là que c’est assez difficile car, d’une séance à l’autre, tout peut être différent. Si je le sens bien, je rajoute des bornes à VTT et il faut apporter du carburant aux muscles mais il faut que je crame tout ce que j’apporte pour rester dans des taux de glycémie normaux. Et si le raz le bol débarque peu de temps après un apport sous forme de gel (très concentré), je suis obligé de continuer pour redescendre mon taux avant d’arrêter ma séance de sport.
Pas facile c’te merde à gérer. Surtout qu’il va falloir que je fonce voir un podologue car je commence à avoir une perte de sensibilité au toucher sur un orteil et ce symptôme est assez sérieux chez les pieds de diabétiques pouvant aller jusqu’à l’amputation d’une partie du pied ou autre suivant la gravité. Ce qui me sauve c’est que ces dernières années à marcher et courir permettent de réduire considérablement les emmerdes et que parfois un simple traitement médicamenteux peut suffire à régler le soucis s’il est pris à temps.

Sinon les glycémies sont bonnes même lors d’efforts physiques et tout va assez bien de côté-là.

L’épaule se consolide en même temps et j’ai pu réduire la consommation d’antalgiques. Les vibrations au guidon du VTT et les exercices de musculation font du bien. Pour ces derniers, j’utilise un conseil donné par le kiné : le torse allongé sur la table, le bras gauche qui pend dans le vide avec une haltère de 2kg et je fais des petits cercles dans les deux sens. Donc de gros progrès de ce côté-là.

La remise en forme va être longue et je suis impatient de voir ce que ça va donner cette hiver.
Je vise déjà un ou 2 trails cet automne si tout va bien histoire de tâter un peu de la course et quelques sorties VTT pour juger un peu de mon niveau en XC (Cross Country).

La suite bientôt. ;-)